Bon nombre de parents se questionne sur la marche chez l’enfant.  Dès leurs premiers pas, nous devons témoins de leur nouvelle liberté et mobilité, tout en éprouvant une grande fierté. Néanmoins, pour certains commencent l’analyse visuelle de certaines anomalies.  Une éducatrice qui mentionne que quelque chose ne va pas, une grand-maman qui se rappelle que le papa a eu des atelles et Internet qui n’est pas toujours la bonne solution, mais oh combien facile d’accès pour plusieurs.

Mais qu’en est t’il vraiment ?

Qu’est ce qui est normal ou non ? On sait qu’habituellement les premiers pas de bébé sont observés l’âge de 12 mois. Il s’agit bien sûr d’une moyenne.  S’inquiéter que notre petit amour ne marche pas à l’age de 13 mois alors que les cousins marchent depuis l’âge de 10 mois ? Si l’enfant présente un développemment dit normal et qu’il progresse bien, nul besoin de s’inquiéter trop rapidement. Certains facteurs tels que l’environnement de l’enfant et un plus grands nombres d’opportunités dans une certaine liberté de mouvement peuvent facliter des opportunités un peu plus précoces de la marche.   Et fait intéressant : il n’y a pas d’avantage connu à ce qu’un enfant marche plus tôt qu’un autre et un début de la  marche plus tôt n’est pas le reflet des abilités intellectuelles futures de l’enfant.  Votre enfant marchera tout simplement  lorsqu’il sera prêt à marcher.

Tous les spécialistes ne s’entendent pas sur l’âge exacte à laquelle nous devrions consulter.  Certains mentionnent 15 mois, d’autres vont jusqu’à 18 mois.  Des troubles neurologiques, une faiblesse musculaire au niveau des jambes, un retard développemental ne sont que quelques exemples pouvant expliquer un retard dans le début de la marche de l’enfant.

 Voici quelques exemples qui peuvent être matière a consultation ou affectés la démarche de votre enfant :

  • Un enfant qui trébuche, qui est maladroit et qui a de la difficulté à suivre les autres enfants lors des activités quotidiennes ou sportives.

  • Un enfant qui marche sur la pointe des pieds

  • Un enfant qui présente des déviations osseuses apparentes ou/et qui l’incommodent.

  • Des chevilles tournées vers l’intérieur

  • Une démarche interne

  • Des arches plantaires affaisés.

  • Un enfant présentant des symptômes s’apparentant à des douleurs de croissance : ex : l’enfant demande à se faire prendre dans les bras des parents régulièrement;il demande à s’asseoir plus rapidement ou se réveille la nuit, car il mal.

Lors de telles situations, une consultation du type évalution biomécanique est souvent recommandée et ce, plus tôt que tard.   L’enfant sera alors évalué assis, en statique et en dynamique pour évaluer sa démarche. Différentes options de traitements peuvent être alors proposées pour l’enfant.  L’orthèse plantaire est l’une d’entre elles, entre autres.

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